ÉQUIPE
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CORALIE MAMPINGA - Production
Coralie, d'origine congolaise-malgache, est passionnée de cinéma et engagée dans la promotion des films africains et des diasporas. Ayant travaillé pour Cinewax et Canal+ Afrique, elle a été marquée par le manque de visibilité des créations africaines malgré leur pertinence dans le paysage cinématographique. Le DFF l'inspire à explorer des perspectives cinématographiques alternatives et à dialoguer sur des questions sociales et culturelles.
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SAM LETER - Programmation & Coordination
Sam est franco-américain et passionné par le cinéma en tant que source de communauté. Après un stage en distribution de films expérimentaux chez Re:Voir et au sein du service festivals d’Unifrance, il passe trois ans dans l’équipe marketing de MUBI à New York puis à Paris. Sa démarche artiviste cherche à repolitiser les lieux de cinéma comme espaces de rencontres et d’échanges militants. En parallèle de son travail de programmation au DFF, il coordonne le ciné-club du collectif juif décolonial Tsedek!. Par le biais du cinéma, il souhaite faciliter l’accès aux pensées décoloniales et à la solidarité intercommunautaire.
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JAMIE MARS - Design Graphique
Jamie est une designeuse indépendante queer, afro-latina, native de New York, qui vit et travaille aujourd'hui à Paris. Dans son travail personnel, elle explore les frontières ténues entre la beauté et le conflit, et la façon dont l'innocence et la fragilité peuvent coexister dans un monde marqué par la ségrégation des classes sociales. Elle utilise principalement des supports digitaux, tant en 2D qu'en 3D, comme forces unificatrices dans sa pratique.
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STÉPHANIE MARIE - Partenariats & Financements
Stéphanie, originaire du Togo et des Pays-Bas, a grandi au confluent de plusieurs cultures. Sa passion pour le cinéma l’a menée à effectuer un stage dans une société de production ivoirienne au cours de ses études. Cette expérience l’a confortée dans son souhait de travailler entre l’Afrique de l’Ouest et la France, afin de renforcer le lien entre les diasporas et leurs pays d’origines. Suite a l’obtention de son diplôme de production audiovisuelle à l’INAsup, elle rejoint l’équipe du Decolonial Film Festival en tant que bénévole pour y assurer l’accueil des publics. Elle est à présent impliquée dans la recherche de subventions et de partenariats.
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LESLIE MARIE - Partenariats & Financements
Leslie est une franco-burkinabè ayant grandi en région parisienne. Très tôt, elle est plongée dans le milieu de la culture et s’en passionne. Elle est diplômée en économie de la culture et des médias et a travaillé principalement dans des institutions publiques et associations du secteur culturel. L’accès à la culture par différents publics est une problématique qui lui tient à coeur et elle a pu y contribuer au cours de ses diverses expériences dans la gestion de projets et la production d’événements (1000 Visages, Cinewax, Cinema for Change, Théâtre National de l'Opéra Comique, Atelier Kys).
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THÉMIS BELKHADRA - Programmation Musicale
Toujours équipé d'une feuille, d'un stylo et d'un appareil photo, Thémis à démarré son aventure de journaliste en Palestine où il documentait en 2016 la naissance d'une scène rave décoloniale révolutionnaire. Dans ses archives, quinze ans d'aventures : une teuf organisée par des bédouins dans le Wadi Rum, un Teknival contre la Loi travail, un concert de Mashrou'Leila sous rainbow flags dans la banlieue de Tunis... Fasciné par la façon dont la musique transmet l'Histoire et traduit nos réalités, il rejoint l'équipe du DFF déterminé à ambiancer l'après-séance.
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ÉLISA HUBBEL - Programmation
D'origine martiniquaise, Élisa a très tôt guidé sa réflexion sur les thématiques identitaires, historiques et mémorielles des peuples issus de l’esclavage et de la colonisation. Active dans le milieu associatif (association ‘Alter Natives’), elle a participé à des projets sur la présence des statues coloniales dans l’espace public et sur la problématique des restitutions des œuvres africaines. Anciennement programmatrice du Festival International du Film Documentaire de Martinique 'Les Révoltés du Monde', elle milite quotidiennement pour transmettre l’histoire coloniale à travers une approche pédagogique, en lien avec les valeurs et la ligne éditoriale du DFF .
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MAYA BOUKELLA - Programmation
Algérienne armée du goût de l’analyse, d’une joie et d'une curiosité inépuisables, Maya déteste les critiques de films toute molles et sans parti pris. Critique de cinéma et chercheuse en études féministes et decoloniales, elle imbrique analyse filmique et cultural studies pour prouver au monde que le decolonialisme n’est pas qu’une question d’inclusivité et de quotas : il rend les films véritablement meilleurs. Après avoir géré la rubrique culture de Madmoizelle, elle contribue désormais à la programmation, l’écriture et aux critiques de films au DFF.
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L'ARISTIDE - Production
L'Aristide, d'origine centrafricaine et co-initiateur d'Acewala, est un ingénieur pédagogique passionné par l'innovation éducative et les approches décoloniales. Il voit le cinéma comme un outil clé pour déconstruire les récits dominants en adoptant des points de vue par et pour les marges. Initialement spectateur, il a rejoint le collectif Cinescred, basé dans le 19e, pour promouvoir les films du Sud global et animer occasionnellement des discussions sur les récits alternatifs. Son engagement l’a naturellement conduit à intégrer le DFF en production, renforçant son implication dans des projets collectifs et éducatifs.
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JULIETTE MISKÉ-ATONDI - Coordination & Communication
Étudiante en Médiation et Gestion d’Actions Culturelles et passionnée par diverses formes artistiques, le rêve de Juliette est d’ouvrir un tiers-lieu hybride réunissant espaces de créations et espaces scéniques. Elle a envie d'être à l’initiative de créations culturelles militantes car elle pense que l’art est le meilleur outil de transformations sociales. Étant descendante de militant·e·s tiers-mondistes, la question décoloniale est, en quelque sorte, inscrite dans son ADN. Rejoindre l’équipe du DFF lui permet de s’inscrire dans cette lutte qui lui tient à cœur tout en étant aux premières loges de la création d’un festival militant et engagé !
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MATHILDE DESJEUNES - Coordination & Communication
Franco-laotienne mais ayant surtout grandi en France en tant que personne asiatiquetée, Mathilde cherche à participer à des espaces permettant de décoloniser les imaginaires et les représentations. Elle navigue entre prendre part à des projets au sein de collectifs comme le PAAF ou Révolte Décoloniale, mais aussi interroger les pratiques de décolonisation du savoir dans les milieux culturels dans le cadre de ses études, et enfin partager des contenus de sciences sociales s’inscrivant dans cette démarche sur Instagram (@lectures_decoloniales).
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EMA TAVERNE DIAMIN - Coordination & Communication
Étudiante et communiquante en service civique au Festival Mois Kreyol, Ema aime valoriser les patrimoines culturels et artistiques des mondes créoles. D’origine martiniquaise, elle s’intéresse à la problématique des identités culturelles et du métissage. Selon elle, le cinéma est un lieu privilégié dans la création d’ imaginaires alternatifs. Au sein du DFF, Ema veut participer à la médiation des nouveaux récits et discours, décoloniaux, sensibles et poétiques.
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ELSA MISKÉ - Communication
Elsa (@zazem) est franco-mauritanienne et créatrice de contenu politique féministe et décolonial. Experte en stratégie de communication digitale, elle a co-fondé l’association Slice Up qui a organisé plusieurs formations de créateurs de contenus africains (Mauritanie, Mali, Bénin), puis le podcast féministe YESSS et le jeu de société Moi C’est Madame.
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ALICIA SALVADOR IVORRA - Photographe
Alicia Salvador Ivorra est d’origine espagnole et vit à Paris depuis trois ans. Elle est diplômée en photojournalisme et photographie documentaire à l’École des métiers de l’information et travaille en tant que photographe indépendante. Elle réalise les portraits d’intervenant•es ainsi que les photos d’ambiance du DFF.
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BERRY NTAMBWE - Coordination & Communication
Berry fait parti de l'équipe media de l'association Cinewax. Il a en parallèle fait une formation dans l'écriture audiovisuel et des études en sociologie qui l'ont sensibilisé à l'impact déterminant qu'avait les images fictionelles sur nos imaginaires et les représentations dépréciatives de réalités d'individus à l'échelle mondiale. C'est dans un cadre et processus réflexifs mettant en lumière toutes les failles traversant les champs de l'industrie cinématographique qu'il a décidé de rejoindre le DFF.
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ANOUCHKA MBIA PREVERSKI - Partenariats & Financements
Anouchka est diplômée en design avec une expérience marquée dans l’image et la création de concepts visuels. Son travail s’articule autour d’une idée: redonner une présence, une épaisseur, une lumière à celles et ceux que l’on efface trop souvent. Elle utilise la beauté comme un langage, un moyen d’humaniser les corps et les récits marginalisés, de leur rendre leur complexité et leur dignité. À travers la conception d’images ou la production d’événements d’art contemporain, elle façonne des espaces où l’esthétique devient un prisme d’émancipation plutôt qu’un outil de domination. Sa participation au Décolonial Film Festival s’inscrit dans cette même continuité : mettre en avant des récits racisés trop longtemps relégués aux marges, leur donner une scène, une voix, une mémoire.